Il y a la nausée permanente et le gouffre dans lequel on ne peut pas s'empêche de tomber. Il y a la peur, incontrôlable, de ne pas savoir survivre sans l'autre. Et puis tous les souvenirs qui se pointent dans la tête, avec leur lot de questions et de regrets. Il n'y a d'abord que les images amères, pour ne pas se faire mal, mais les plus jolies viennent par la suite, culpabilisatrices, comme pour dire qu'on a été bien con de ne pas encore une fois faire tout pour préserver ça.
Et l'envie obsédante de se rouler en boule, dans un coin de rue, et de ne plus rien attendre.
J'suis pas sûre d'y arriver.