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J’ai voulu aller trop vite. Me relever fièrement et dire que je n’ai pas mal, que je peux très bien y arriver toute seule. Ca n’est pas si simple de se mentir à soi même, on n’efface pas les choses d’un claquement de doigts.
Je me retrouve dans le même état que dimanche, à la différence qu’au bureau, je dois refouler les sanglots et les larmes.
J’ai comme un bleu dans la gorge depuis ce matin, je ne sais pas trop d’où il vient.

Evidemment, c’est le moment où l’IT débarque, que M. est impossible et qu’il hurle sans cesse. La tension est de plus en plus prégnante au bureau, et pour aller d’une pièce à l’autre, on a l’impression de devoir traverser d’épaisses mailles d’angoisses.
Je ne suis plus bien chez moi non plus, il y a encore son odeur sur quelques objets, des souvenirs, et pas vraiment d’épaule sur laquelle s’épancher.
J’ai l’impression de ne réussir à trouver de paix nulle part, et je vais tenter d’en trouver en arpentant les rues de Paris, pace que le bitume a souvent eu un effet salvateur.

J’ai de la volonté, mais je me rends compte que je n’ai jamais su faire les choses pour moi même, toujours pour l’autre, parce que c’était une bien meilleure raison. Il semblerait que je doive apprendre, mais je n’en ai pas envie. Ca ne me semble pas utile.

Je me sens trahie, blessée, et inutile.

Et cette impression de chuter, toujours, qui avait fermé sa gueule ces derniers temps, et qui au bout du compte ne cesse de s’amplifier. J’imagine que l’impact n’est plus très loin, à ce rythme là.
J’aimerais faire un bond dans le temps, en avant ou en arrière, mais ne surtout plus être dans cette situation là, paumée entre l’avant et l’après, à vouloir encore y croire, mais que tous les signes prouvent le contraire, avec le cœur qui s’étrangle chaque fois un peu plus.

Je devrais effacer complètement certaines choses, mais je n’y arrive pas. J’ai encore un texto qui date d’il y a pile un an, rempli d’amour et d’espoir, la veille de l’annonce de mon arrivée à Paris. Et je me dis que tout ça n’est pas si loin, et qu’il ne faudrait pas grand chose pour y revenir.
Mais être la seule à y croire n’avance à rien.

(comme j’ai hâte de retrouver mon cahier.)



Ecrit par myna, à 14:42 dans la rubrique "Egotidien".