Les choses changent. Et moi aussi.
Je trouve des réponses à des questions, ce qui amène d'autres questions.
Je ne veux plus subir. Me poser en victime. Je l'ai sans doute trop souvent fait, sans chercher finalement à m'en défendre. Mais j'en ai le pouvoir. Je sais dire non, j'ai appris.
Ca a été une révélation.
Alors j'occupe follement mon temps, entre les démarches du boulot qui empiète sur ma vie personnelle, des sorties comme ça faisait longtemps que j'en avais pas fait. Alors les semaines passent à une vitesse folle, et j'ai du mal à croire que tant d'heure se sont écoulées depuis ma dernière crêpe du vendredi.
J'ai trouvé ma réponse. Pourquoi j'ai peur du vide. Le vide emprisonne le temps, et s'il parvient à s'échapper, c'est au goutte à goutte d'une horloge kitsch. Et ça me fait peur, parce que le temps, je voudrais le tordre comme un linge mouillé, sucer les fibre et n'en plus rien laisser.
Je bricole encore toujours les rouages de mon existence, mais je finis par y trouver du plaisir. Du sens, il y en a depuis quelques mois, depuis que R. et là et qu'il a tout illuminé, mais j'apprends encore à composer les particule de moi de manière harmonieuse, et le chemin se trace petit à petit.
(Et on a trouvé un appart, alors c'est merveilleux)