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Lundi 02 Mars 2009

On le savait très bien, qu’il y avait ce putain d’ailleurs qui nous tendait les bras, ces promesses sensuelles, comme des gémissements en permanence. Ca s’engouffrait dans nos cheveux, entre les mains mêlées, mais tant que tes doigts serraient les miens, ils pouvaient bien me hanter, je ne les entendais pas. Je n’ai jamais vacillé, et j’avais pris plaisir à croire que tu ne chuterais pas non plus.
C’était plaisant, de nous imaginer plus forts que tout, plus forts même qu’un monde qui n’a jamais cessé de tourner au rythme des uns et des autres. Quelque chose attendait, tapi dans l’ombre, qu’on rentre à nouveau dans le mouvement, qu’on se délaisse. Je ne pensais pas que ça arriverait.
On peut ajouter le mot fin à l’histoire, maintenant, et j’espère qu’il t’a plu de la vivre. Je n’ai jamais eu autant l’impression d’être une héroïne de roman qu’entre tes bras, et cela restera sans doute pour longtemps mon livre préféré. Garder sur la table de chevet les souvenirs et la magie, en laissant ce qu’il y a de mauvais s’exorciser dans des cauchemars sans intérêt.
Je te remercierai sans doute bientôt pour la beauté et les instants uniques que je n’aurais pu vivre autrement. Pour les émotions rares et bordel, surtout pour tout cet amour, fut-il si bref. Je déposerai des excuses sous le paillasson, pour les fautes, les ratés, les absences.
Et puis, quelques sourires après, chacun reprendra sa route. Je continuerais à te parler un peu dans ma tête, je me tordrais de jalousie en voyant des bras pendus à ton cou, et puis le temps effacera tout. Comme toujours.
Et on se recroisera peut être, au détour d’une rue, au creux d’un manque, mais rien de tout ça n’aura plus d’importance.



Griffoné par myna, à 20:08 in "Paris miroir".
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Lundi 01 Septembre 2008
I want to tell you how much...

Bon Dieu comme tu me manques. Et comme je suis contente de ce calme euphorique retrouvé, de cette attente impatiente que j'avais plus eu depuis longtemps, d'avoir tout l'intérieur qui t'appelle jusqu'à s'étrangler.
Alors j'ai envie d'avoir des milliers d'heures à passer seule avec toi, juste toi, le soleil, comme en Grèce, j'aimerais avoir de nouveau des moments comme ça, parce que mine de rien, c'était exceptionnel et sans ombres au tableau.

On dirait que l'été se termine. Le boulevard Voltaire est jonché de feuilles mortes, et ce midi, je suis sortie sans mes lunettes, pour voir flou, pour pas voir les détails d'un nouvel été qui agonise. Mais ça m'a pas rendue triste, ces tâches cuivrées sur le sol. Sans doute que j'en ai fini avec ma manie d'aduler l'été, et de regretter chaque fois la chaleur qui s'en va. Sans doute parce que je me dis qu'il y en aura encore bien d'autres, et qu'on se tiendra chaud l'hiver, puisque de toutes façons, maintenant, je suis là, alors le noir qui arrive trop tôt ne me fait plus peur.



Griffoné par myna, à 23:12 in "Paris miroir".
Come on! 0 commentaires


Vendredi 29 Août 2008
Des nuages.


Cette chasse à l'appartement m'agacer. Comme si les propriétaires faisaient exprès de mettre des annonces alléchantes mais bien trop chères.
Je veux avoir un salaire de cadre, et pouvoir être plus large sur le prix du loyer. Je veux Paris intra muros, parce que sinon, c'est plus Paris, et que si j'étais venue pour vivre en banlieue, je serais restée dans ma campagne à me morfondre, ca aurait été pareil. Comme si dire qu'on habite Aubervilliers a le même charme que dire "j'habite dans le 13è". Évidemment que non.
Je veux de très larges avenues, et de minuscules ruelles, et des boulevards à n'en plus finir, et pas ces rues régulières de taille moyenne qu'on trouve partout en France.
Je veux être pas loin de toi, et mettre moins d'une demi heure à venir si tu veux me voir. J'veux pouvoir continuer à me dire qu'on habite dans la même ville, parce que c'est ce qui me rassure le plus depuis six mois. J'veux pas être une fausse parisienne, je veux être une vraie, et mine de rien, c'est bête, mais ça représente tellement pour moi.
J'ai tellement attendu d'être là, et ça fait maintenant six mois que c'est le cas, j'en suis pas encore gavée, y a qu'un tout petit bout de ma soif de Paris qui est rempli, tout petit, et je veux pas un ersatz.


Et puis c'est encore n'importe quoi,  j'ai recommencé à m'alimenter convenablement, bien mieux que ces dernières semaines, mais la configuration de mon corps ne me plait toujours pas. J'ai l'impression, depuis quelques jours, d'avoir les hanches et le haut des cuisses très larges, et le reste des jambes démesurément trop maigres. Ca ressemble pas à grand chose, et ma balance continue à osciller sur le 41 malgré les trios repas par jour. J'ai mal à la tête, aussi, souvent, maintenant, alors que j'ai toujours pu me targuer de n'avoir mal au crâne qu'une fois tous les deux ans. Du coup, je me demande si je n'ai pas quelque chose au cerveau, mais après je me dis que je dois être hypocondriaque, et que quand Manon faisait des crises comme ça, rien ne m'énervait plus.
Mais bref. Tout fout le camp, mon bon ami, et il faut croire que je ne suis plus aussi résistante qu'avant. (ah ah. La bonne blague. Comme si personne ne l'avait remarqué.)

Mon Dieu comme tu me manques, et comme je regrette de ne pas pouvoir t'être utile en ce moment. Je ne servirais à rien je sais, je ne peux pas apprendre à ta place, et puis j'ai bien trop le moral au trente sixième desssous our faire quoi que ce soit convenablement.

J'aurais aimé y aller cet après midi, et parler des "canailloux" que nous étions quand on allait pisciner tous ensemble, des bougies de mes huit ans, les escargot sur les vitres, les ronflement de la sieste, épiés avec F. par la trappe des chambres du haut. La boîte à gâteaux derrière la télé, les tartines de fruit de mer. C'est tout un univers qui vient de disparaître.



Griffoné par myna, à 11:23 in "Paris miroir".
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Mardi 12 Août 2008

C’est comme une claque. On se pose quelques secondes, juste le temps de s’apercevoir qu’il manque quelqu’un, où qu’on soit, et que toutes les phrases qu’on déroule en silence lui sont adressées. Et plus on y pense, plus on se rend compte que c’est comme ça depuis des lustres, depuis toujours même, que c’est la personne à qui on parle depuis toujours, et putain qu’est ce que c’est beau de pouvoir enfin lui parler vraiment, et de brûler pour lui tous les parchemins de confessions et d’envies qu’on avait gardé bien précieusement.

Et puis on voudrait qu’il soit là, et on voudrait jouir, parce que des révélations comme ça, ca mérite tous les feux d’artifices du monde, surtout ceux qu’on garde bien ancrés tout au fond de soi. L’extase ne s’arrête jamais ou presque, on se consume entier d’émerveillement.

Comme quand on se sait vivre un moment qu’on aurait voulu vivre avec personne d’autre, et que ces moments sont tant des frissons de quotidiens que des éclats d’existence. On voudrait que ce soit toujours comme ça, et on flippe que ce ne soit pas le cas, de pas être à la hauteur du beau, parce qu’on peut le traverser sans le voir, mais encore faut il pouvoir l’assumer quand on prend conscience. Alors on tremble et on serre le trésor dans ses bras, on pose sa tête sur son torse, et on voudrait crier un tas de choses, mais y a des larmes engluées dans les mots, ça devient des murmures maladroits ou des silences brûlants. On se dévore pour être sûr de ne pas se perdre, on s’éclate contre des miroirs, contre des murs, et le carrelage fait parfois mal mais c’est pour mieux s’assurer que c’est vrai, on met toute la violence du monde à s’aimer, et on a le ventre qui se serre et le sexe qui se réveille dans un souvenir du lendemain, quand on pense à l’absent et qu’on le cherche dans une illusion de coin de rue.

On sait que c’est lui, et c’est tout. Le reste n’a pas d’importance.





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Griffoné par myna, à 21:22 in "Paris miroir".
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Jeudi 17 Avril 2008
Crimmstein über ales!



C'était sacrément génial qu'elle soit là, ces trois jours.
J'ai toujours tellement peur après toute l'absence et les longs silence qu'on peut avoir parfois, que les choses aient trop changé, qu'on ai plus grand chose à se dire, ou qu'on on soit juste réduite à se résumer nos vies dans les grandes ligens sans se vivre et sans se construire des souvenirs.
Mais c'est jamais comme ça. C'est toujours des fous rire, des conversations graves et des aventures.
C'est dingue, toute l'ivresse folle qu'elle me colle dans les veine, comme si y avait qu'elle pour réussir ça, m'euphoriser de cette manière et l'impression constante d'avoir bu quelques verres et d'avoir la tête qui tourne et le rire incontrôlable.
Et puis, c'était tellement important, que vous puissiez bien vous entendre. Autant, M., ca aurait été cool mais sans plus, autant J. représente toute une partie de ma vie, un peu plus de dix ans. C'est celle qui sera là tout au long. Qui est là, même loin et en silence. Alors j'avais besoin de vous voir rire ensemble.

C'était chouette, de voir les petits mots qu'elle me laissait chaque matin pour me souhaiter une bonne journée. Les chocolats qu'elle me volait dans les cafés pour me les donner. Ca m'a donné furieusement envie d'habiter avec elle, et de péter enfin les murs kilomètriques qui nous maintiennent éloignées. Juste pouvoir la voir souvent.

C'était vraiment formidable, ces quelques jours. C'était pas assez.

Griffoné par myna, à 18:48 in "Paris miroir".
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Dimanche 13 Avril 2008
Paris Paris


Ma nuit dans tes bras. Doucement, doucement, comme un secret. Ce moment précis, spontané, sauvage, où rien d'autre n'existait. Et toute la tendresse.

Et puis, le ciné avec L et M, le film sympa, et les bavardages typiquement féminins. Ca m'a fait vraiment plaisir de les avoir chez moi cette nuit, ca faisait longtemps que j'avais envie de ça.
C'était assez génial, de sentir qu'elles étaient là, que les choses étaient simples et que ces petits riens pouvaient être si appréciable.
Je crois que M, à force de me dire qu'il fallait qu'on fasse des tas de trucs ensemble, toujours sortir, bouger, jamais tomber dans le quotidien, m'a fait oublier que juste une soirée à parler culottes, orgasmes et potins en mangeant des pates et du chocolat, c'était funky au possible.

Et puis, J. arrive demain, et putain comme j'ai hâte de serrer cette soeur de vie contre moi, depuis deux ans que je n'ai pas vu son sourire.

Bref bref bref.
Je suis foutrement heureuse.


Griffoné par myna, à 23:15 in "Paris miroir".
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Lundi 24 Mars 2008
No parachute, it's pilot free.

Ca m'a fait un bien fou ce week end.
Me reposer beaucoup. Passer du temps avec toi. A rien faire, à se caliner, à se charrier. A regarder des émissions débiles et à se frissonner violemment. Des explosions un peu partout, dans la tête et dans le ventre. Ca me sidère chaque fois, comment tu arrives à me nettoyer l'intérieur de toute tension avec juste ta peau et tes regards et tes reins.
Du coup, ca crée une très claire dépendance au bien être que tu procures, et comme c'est pas mauvais pour ma santé, je vois pas pourquoi je m'en priverais. J'ai même envie d'en faire des abus, voir si à augmenter les prises, je frôlerais l'overdose ou pas. Mais j'y crois pas, ça doit pas être possible, les bonnes choses ne peuvent jamais faire de mal. Alors je me surprends souvent à avoir envie que tu sois là quand je rentre le soir, juste ta présence dans la même pièce avec la chaleur que ça procure au corps.
Parce que c'est magique de me réveiller à côté de toi en pleine nuit, et instinctivement venir me recoller à toi, avoir ton odeur constamment dans le nez et le grain de peau de tes fesses juste sous les doigts. T'apporter le petit dèj au lit et te voir rire, te dévorer me regardant et trouver qu'il n'y décidemment rien de plus rassurant au monde que les regards que tu m'accordes.
Alors ouais, j'ai souvent envie d'avoir tout ça encore plus souvent, tout le temps, et plus avoir ce putain de manque qui se décolle jamais de ma poitrine, sauf quand t'es là, qui s'accroche comme un parasite et qui ne me laisse aucun répit.
J'voudrais tellement que tu sois là, en train de bosser sur le sofa pendant que je geek, et pouvoir venir te serrer contre moi dès que j'en ai envie.



Griffoné par myna, à 22:01 in "Paris miroir".
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Dimanche 16 Mars 2008
Week end.


J'ai aimé mon week end. Dormir avec toi, se promener tout les deux.
Papoter et retrouver ton sourire après tant de frayeurs. Te serrer fort. Et plus te lâcher.
J'ai eu tellement, tellement peur.
A ne quasi pas en dormir, et me coller la peau à la tienne toute la nuit, pour être bien sûre que t'étais là.
Je voudrais ne plus jamais avoir peur de te perdre, plus avoir ce sentiment de vide intense et que des larmes à l'intérieur pour me noyer le vital, noyer le soleil que t'as mis dans ma poitrine pour plus avoir mal. Je veux plus jamais que ça arrive, ça. Je veux que tu continues à alimenter ce soleil, parce que j'ai jamais rien connu de plus beau.


Et puis, me promener ce matin. Remonter la rue des martyrs, et tomber par hasard sur Montmartre. Et aimer ça. J'ai tant de chose à dire sur cette balade et si peu de mots!
Ma colère devant ces touristes sans respect qui salissent un lieu sacré, en polluant de mots inappropriés et de paiers gras les dalles de la basilique.
Le sentiment, sur le parvis, d'avoir Paris à mes pieds, et le frisson qui en a découlé, long et puissant. J'ai pu m'apercevoir grandeur nature de la superficie de la ville qui m'enveloppe amoureusement, alors ça m'a filé le vertige.
Et puis, et puis. Cette petite cathédrale du pauvre, rue des Abbesses. Toute sombre, en bois ou presque, et le silence pieu qui y régnait. Ca m'a collé l'élan indescriptible, le besoin de brûler un cierge et de m'asseoir pour prier, prier, comme ça m'était pas arrivé depuis des années, avec foi et ferveur. Croire en ce que je disais, psalmodier doucement le nom des personnes que je voudrais voir heureuses, pendant que des larmes d'émotion me coulaient le long des joues. C'était un moment incroyable. Je crois que pour la première fois, je me suis sentie quelque part réellement dans la maison de Dieu. Peut être parce que le quartier populaire et le clochard qui dormait paisiblement deux bancs devant le mien, peut être parce que les vitraux n'étaient pas grands et particulièrement coûteux. J'ai envie de croire que cette petite église a été construite par nécessité d'un endroit où se recueillir, et pas parce qu'il fallait une belle église bien fastueuse.
Et pourtant, elle n'est qu'à deux pas du Sacré Coeur.

Je trouve ça dingue, qu'on puisse ne pas aimer une ville qui recelle de tant de joyaux pour les yeux et pour le coeur. Depuis deux semaines maintenant, je suis constamment émerveillée.



Griffoné par myna, à 22:01 in "Paris miroir".
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Samedi 15 Mars 2008
Dancing queen


Je trouve ça drôle, tout ces gens à qui je donne des nouvelles, à qui je dis que j'ai déménagé à Paris. Qui me répondent "Oh c'est génial! Je suis vraiment content pour toi!"
Comme si l'univers entier avait su. Même ceux à qui je ne l'avais pas dit, alors je suppose que ça devait être imprimé dans ma voix, au téléphone, que je pourrissais sur pied à Parthenay, que j'avais la joie de vivre qui s'en allait par la petite porte.
Au final, je ne bouge pas tant que ça. Mais c'est pas grave. Même si j'ai souvent envie d'aller voir du monde, de parler, d'écouter, de me sentir entourée surtout. Je crois que j'ai une carence importante en amis et le besoin irrépressible de m'en faire de nouveaux. Mais ça viendra. Sûrement.
Disons qu'il est déjà très rassurant de savoir que c'est possible, et même si je glande le soir, y a les bruits de la ville et c'est même pas imaginable comme j'aime ça.

Je ne sais toujours pas si je vais répondre au message de M. Elle m'a vraiment fait mal, et elle me dit juste que je lui manque. Elle ne s'excuse pas. Pourtant, elle sait, que me dire qu'on ne peut pas compter sur moi, c'est l'un des trucs qui peut me faire le plus mal. J'ai tellement tout le temps besoin de me sentir utile. J'crois que c'est une façon de légitimer ma présence dans certains endroit. J'suis là parce que j'suis utile. C'est pratique. Bref. donc je ne sais pas si je lui vais lui répondre, pour lui dire combien elle m'a fait mal, et combien elle m'indiffère maintenant, ou si je laisse passer et que je ne réponds pas.

Je n'écris plus, depuis deux ou trois semaines. Ca fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Je en sais pas trop à quoi c'est du. Ca me manque terriblement, mais je me retrouve devant la page blanche, à pas savoir quoi mettre dedans. J'espère que ça reviendra, et que ça reviendra en mieux.

Putain, j'ai violemment envie de sociabiliser ce soir. J'crois que c'est le syndrôme samedi soir, j'vais me mater un film et ça passera.


Griffoné par myna, à 19:19 in "Paris miroir".
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Mardi 11 Mars 2008
Note à moi même

Les toilettes de mon bureau ont la même odeur que les toilettes de chez ma grand mère paternelle, à l'époque où elle était encore en vie, et c'est cool (l'odeur est agréable, un mélange de chaleur et de propre)

J'arrive à me concentrer pour ne plus dire "à ma soeur" mais "de ma soeur" et bientôt, je ne ferai plus la faute

Je voudrais que Charly fasse un script pour que "computer says no" se transforme en "Rapport d'activité", mais faut pas rêver

Je crois que je ne dis plus les "t" à la fin de vingt

Je commence à prononcer mon nom en marquant le "n" et en disant 'e' et pas 'é' alors que ça fait plus de 5 ans que je me bats contre les gens qui le font; et je trouve ça drôle.

J'ai envie de te voir, mais c'est pas possible, alors je vais faire le ménage ce soir pour passer ma frustration.

Lisa a raison, le Picard boulevard Charonne, c'est le Bien.
J'y retournerai. Souvent.

Les agrapheuses, c'est le Bien aussi.
Et je sais enfin comment remettre des agraphes dedans.

Griffoné par myna, à 14:33 in "Paris miroir".
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Lundi 10 Mars 2008
Le revers de la médaille


Au final, ça ne change pas tout, d'habiter Paris.
Ca n'empêche pas les engueulades et les moments de vide qu'elles me laissent souvent, à ne plus savoir mon nom, à ne plus savoir que j'existe.
Je m'étais leurrée en pensant que réduire la distance réduirait les conflits, penser que je pourrais me blottir contre toi en m'excusant encore de te faire du mal si involontairement. Mais non, il est tard, et tu n'habites pas seul, alors je ne peux pas sonner à ta porte comme une malade et me jeter dans tes bras et finir la nuit contre toi pour me rassurer de ne pas tout foutre en l'air.
Des maladresses, stupides.
Des trucs que je ne pourrais jamais éviter, faut croire, parce qu'on est pas contruit pareil.
Alors je vais juste continuer à me rouler en boule sous la couette quand je me sens tellement mal.
Et puis un jour viendra peut être où on aura la voix et pas le clavier pour s'expliquer.


Griffoné par myna, à 22:19 in "Paris miroir".
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Jeudi 06 Mars 2008
Whispering your love

Je ne connais plus grand chose de parano. Ces visages inconnus dans le scanner ETC, ces sourires qui ne m'ont jamais été adressés et pour lesquels je ne suis qu'une parfaite inconnue. Après tant de présence, surconnectée pour combler un vide, un manque à vivre, je ne suis plus que l'absence, l'un de ces fantômes photographiques que j'ai tellement critiqué.

J'existe enfin ailleurs que sur une bande passante, et c'est mieux ainsi. Me coucher le soir, fatiguée pour quelque chose, et plus d'être restée à mon écran toute la journée. Toucher les gens pour de vrai, entendre leurs rires, ceux là même que j'ai tellement imaginé dans mes échanges virtuels. Pouvoir courir vers le métro dans ma hâte de t'embrasser, fouler les pavés mouillés de la ville. Respirer. A plein poumons. L'odeur du bitume, de la sueur d'une population en mouvement perpétuel, le parfum des femmes, et le goût de ta peau. Alors si le cœur se serre un peu de ne plus vraiment exister sur le secteur, il se pince aussi pour s'assurer que c’est pas un rêve, que tout ça c'est bien vrai, et que s'éclater contre les mots des gens, c'est plus intense que s'abimer dans le vide.

J’ai eu mon heure de gloire sur la toile, et je ne regrette rien. Pas même mon absence.

Griffoné par myna, à 10:51 in "Paris miroir".
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