Encore une fois le besoin de coucher sur le papier, d’écrire pour sentir que ça a existé, pas encore un de ces putains de tours de mon imagination.

Toi dans mon environnement. Toi qui parles à mes amis. Toi qui ris dans mon salon. Toi dans mon lit.

Le regret, comme toujours, d’avoir trop ce réflexe de refouler, pour me protéger de je ne sais quoi. Refouler les larmes, surtout pas montrer qu’on est vulnérable, rester forte, comme d’habitude. Façade depuis trop longtemps, et je voudrais tes bras, là, pour les larmes et l’odeur de ta peau. Refouler les mots, coincés dans la gorge, ceux qui pourraient être de trop, ceux qui diraient le bien que tu me fais, mais aussi le mal potentiel. Les mots nécessaires, comme un cri. Mais le manque de courage. Et la peur de gâcher le silence complice.
Ton pull sur mon lit, involontaire, et mon cœur dans ton sac.
Je voudrais écrire des pages entière de toi, juste pour l’impression que tu es encore là.