Tais toi fillette!
Et voilà.
Terminé le restau.
J'ai fait ma dernière soirée hier, même pas un pincement au coeur, même pas de nostalgie en quittant cet endroit qui a bercé mes week ends depuis plus d'un an.
Même pas spécialement de joie en le quittant, cela dit, j'ai pas vraiment eu le temps, puisque j'ai du enchaîner avec une engueulade avec M.
Cela dit, j'avais pas vraiment envie de marquer le coup. Y avait pas d'immense soulagement au final, juste beaucoup d'indifférence.
Ces derniers mois de boulot ne m'ont rien apporté.A peine un peu de savoir faire.
Et ces dernières semaines, j'ai eu bien plus de mépris et de dédain que de colère pour D.
On tourne une page, c'est tout.
Et puis.
Les journaux que je reprends le 26.
J.P a été adorable avec moi, tout fait pour me faciliter la tâche en attendant que je trouve du boulot sur Paris. Un amour.
J'ai surtout peur d'avoir froid en fait, mais bon. Je suppose qu'on s'y fait.
Suffira de bien se couvrir.
Et mardi.
Politiques sociales v2.0.
Et j'ai foutrement peur de me louper.
Mais bon.
On verra bien.
On verra bien.
Faut pas que je me loupe.
Vraiment.
M., je ne sais pas ce que ça va donner. Je lui demande du temps, elle ne saura pas me l'accorder, trop dans l'urgence du calendrier qui s'effeuille vers son départ. J'ai pas envie de faire semblant, comme si tout allait bien, alors que c'est pas le cas, et que j'ai un sale goût dans le bouche.
Notre relation a clairement besoin d'être assainie, et je ne suis pas sûre que ce soit de mon côté.
Je regrette juste d'avoir laissé s'installer cette question de dépendance, de jalousie, de possessivité dès le début.
Parce que fatalement, ça illégitimise (délégitimise?) mon souhait d'abolir ça.
Mais bon.
Il va me falloir du temps.
Et je prendrais celui qu'il faudra.
Bref.
J'emmerde le monde.
(sauf toi là, oui toi là bas, le doigt de pied du boucher lambda illuminé. Toi je t'aime.)
(la rédaction me fait signe de préciser que "le monde" ne comprends pas ma famille non plus.)
