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These arms are mine


C'est pas du vent, nous. Ca l'a jamais été. J'ai peur, quelques fois, qu'à force de distance, nos corps à corps ne deviennent rien de plus que ces bulles d'air qu'on s'éclate entre les chairs, en claquements de torses moites. L'ephémère. L'insipide.
Mais non, me coller à toi est toujours aussi incroyablement magique. A s'en graver des étoiles sur la peau et des feux d'artifices à l'intérieur. Ca a du sens.
C'est l'aventure, toujours, s'essouffler à vivre vite, et le silence immobile l'un sur l'autre, pour s'insuffler chacun des fous rires et des regards en pagaille. Etre contre toi, et prendre conscience de comme c'est beau. Frissonner. A ton bras dans les rues parisiennes, fière d'être à toi, être le centre du monde à deux. Et briller.
Te chuchoter l'intime en rougissant, te balbutier les secrets entre deux bouffées de cigarette, te faire confiance à t'en dire le vide quand t'es pas là et les mots d'amour. Et aimer ça, ces bombes de confiance que je t'offre et que tu n'exploses pas. Que tu entoures d'attentions.
Putain, comme je t'aime, et comme ça me réchauffe tout l'intérieur d'être à toi. Je saurais jamais comment te remercier de ce que tu chamboules avec tes mots et avec tes mains. C'est beau d'être avec toi, tu sais. C'est des clefs de Sol et des bougies, des ventres qui tremblent et des lèvres mouillées. C'est inespéré.
Je voudrais avoir toujours ces élans lumineux.

Et puis, Paris. Ces dédales de rues à n'en plus finir, que je pourrais avaler toujours sans m'en écoeurer, avec toute la magie qu'elle contiennent, et ta main dans la mienne. Toutes les promesses que les lumières de Paris m'ont faites. Bientôt, bientôt. Et je pourrais m'exploser de vie contre les pavés de ta rue, contre les murs d'histoire. Je pourrais lâcher les chiens d'envies et de rages qui me bouillonnent l'intérieur, vivre férocement avec des paillettes dans les yeux, t'embrasser sans urgence.

Oh my god. J'espère que cette fois, c'est la bonne, et que je pourrais enfin fermer cette parenthèse de vie par sursaut. Il est plus que temps. Je suis prête.


Ecrit par myna, à 02:57 dans la rubrique "Egotidien".