Naaaan. J'déconne.


Le temps ne passe pas.
J'attends que la semaine défile, mais les aiguilles stagnent et me narguent. Impertinentes petites maîtresses de mes impatiences, prêtresses inconscientes de l'enjeu. Mes pieds de l'horloge au calendrier, le stylo dégainé, pour abattre d'une croix chaque jour qui passe.
Mais non. Les nuits se traînent.

Je voudrais être déjà dans le train, le regard qui se pose sur le paysage qui défile, sans s'y arrêter, des images à venir plein la tête, des films qu'on se fait seul et qu'on efface en se disant qu'on est trop stupide. Le coeur qui bat quand on y est presque, la tension qui monte.
Les sourires et les embrassades, les retrouvailles. Les rencontres.
Putain.
J'ai hâte.