Je t'aime. C'est comme un cri, à l'intérieur. Un cri qui se propage en raisonnant contre chacune des parois de mon être.
C'est fou comme c'est violent en ce moment. Peut-être parce que j'ai pris conscience de beaucoup de choses. Qu'à force de me noyer dans ma vie étrange qui déborde de partout, j'avais oublié de m'arrêter et de contempler comme c'est beau nous deux. Comme ça m'est nécessaire.
J'avais besoin que tu me secoues un peu. A trop m'assoir sur mes acquis, je te faisais du mal.
Je dois avancer, et la route est encore longue, mais putain ce que je suis heureuse que tu acceptes de tenter de la faire avec moi. J'ai bien trop peur de trébucher.
C'est comme si j'ouvrais les yeux pour la première fois depuis bien longtemps.
Je sais que mes moments à venir en solitaire ne vont pas être simple, mais je me sens déjà tellement mieux d'avoir ouvert la porte sur le bordel qu'il y a à trier à l'intérieur de moi.
T'as mis renaissance sur ta fiche, et c'est exactement ça. J'ai l'impression d'avoir plein de trucs positifs qui ont revu le jour d'un seul coup, à ne plus être étouffés sous les décombres. Rien n'est encore rangé, et il y aura sûrement des tas de vieux machins à jeter ou à laver, mais c'est étalé sur le sol pour que tout puisse respirer et que rien ne continues de pourrir.
Et que tu restes avec moi malgré tout ça, je trouve ça... Non. J'ai pas de mots. T'es la personne la plus magique que je connaisse. Y a pas de doutes là dessus.


Au troisième temps de la valse, il y a toi, y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure,
Paris qui mesure notre émoi...