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Big bang.


Je suis une fille, un bout de rien, un vide infini, un trou béant que j’ai rempli de croyances en l’homme pour ne pas avoir le vertige. La peur de tomber jusqu’à ce que Kundera me dise que j’en avais envie. Qu’elle était là, la peur. L’inavouable.
Alors ca a tout changé. J’ai cessé d’avoir peur et de dire que j’avais le vertige de toi, et maintenant, je me laisse chuter et j’orgasme du bien être de cet absolu, de cet inconditionnel dans lequel je plonge sans parachute. Je dérape quelques fois sur les corniches que je ne parviens pas à éviter, mais dans l’ensemble, je n’essaie plus de m’y agripper. J’assume de te vouer un culte.
Je suis une wonder woman qui pleure à chaudes larmes devant quelques pages de bouquins, je suis un sourire constant même quand ça me hurle à l’intérieur. Tout craque et gémit mais je n’ai plus peur de mon corps. Nous sommes en bataille constante dont je ne veux pas connaître le gagnant, parce que ça n’en vaut pas la peine, mais je n’ai plus peur. Je suis un organisme à configuration originale dont les designers avaient des goûts plus que douteux, mais je vis bien avec depuis plus de vingt ans alors je vais tâcher de continuer.
J’écrivais avant, quand j’avais l’ennui en moteur d’inspiration, quand ca me sortait des miasmes dégueulasses dans lesquels je me maintenais presque involontairement la tête. Du vide qui me grouillait partout, des volutes d’impossible contre lesquelles se projeter avec toute la violence en boule dans l’estomac, dans les talons. Sans que rien n’avance.
Créature du quotidien avec des rêves en vitraux contre les parois du métro pour se rassurer d’être un peu plus que moins que rien. Cesser d’être anonyme ne serait ce que pour soi-même. Introspection. Lutte contre les mécanismes rouillés de sa propre psyché. Avaler des livres jusqu’à en étouffer pour s’imaginer autre, pour s’imaginer ailleurs, à un autre moment, combler la béance cruelle de se savoir banale et sans saveur.
Se donner des airs supérieurs, quelques fois, faire partie de l’élite, faire comme si.
Etre simple. Te tenir la main dans les rues de Paris et trouver qu’il n’y a rien de plus beau. Irradier de tes rayons dans ma poitrine.
Rien d’autre n’a d’importance que ton souffle.


Ecrit par myna, à 14:24 dans la rubrique "Egotidien".