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One shot Ballerina.


J'ai à nouveau envie d'écrire pour cracher la boule perdue quelque part dans mon organisme, ou dans ma tête, je ne sais plus. Mais pour dire quoi au final? Rien n'a vraiment changé, même si j'y ai cru tellement fort que j'en étais arrivée à penser que c'était arrivé, que c'était en route. Mais non, toujours les mêmes choses.
Paris n'était peut être pas la solution, même si elle est de loin la meilleure amante que j'ai eu. Plus addictive peut être. Mais elle aura au moins le mérite d'essayer.
Je reviens toujours aux mêmes angoisses. Toujours ce vide prégnant et ce corps que je n'apprivoise pas. Et d'autres choses. A se demander si un jour, tout ça va cesser et me laisser en paix.
Du coup, je renvoie mon mal être sur R. Et j'ai tellement la sensation que ça embourbe notre relation. Il se lasse, et je ne peux que le comprendre. Ne serais-je pas déjà partie depuis longtemps à sa place? Il est exigent et j'ai tellement de mal à devenir le quart de ce qu'il faudrait que je sais pour le rendre heureux.

J'en viens à me dire de manière de plus en plus récurrente qu'il est bien égoïste de ma part de vouloir le garder près de moi à tour prix, malgré tout l'amour que je nourris à son égard. Puisque ça lui fait si mal. Je suis bien incapable de l'apaiser et j'empire même sans doute les choses.
Je me plierai volontiers en quatre dans une boîte noire si je n'avais pas toute cette envie de dévorante au ventre. Je voudrais que l'espoir cesse quelques temps de me parler, pour que je puisse regarder les choses un peu plus objectivement et prendre les décisions qui s'imposeront sûrement.

J'attends quelque chose qui ne viendra pas.

J'ai brisé certaines façades que j'avais bâties dans l'espoir que les choses s'arrangent, mais force est de constater que ce n'est qu'un sursis de plus en attendant la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Et Dieu sait qu'il est déjà rempli à ras bord. Une déception de plus pour l'Autre, en quelque sorte.
Arrêtez ma tête, que je puisse descendre. Et mon corps par la même occasion. L'enveloppe ne vaut pas mieux que le contenu, la désagréable certitude que tout est pourri, avec des sursauts de cris pour tenter de stopper le processus.
Je tremble d'aller consulter et que ça n'arrange rien, qu'on me dise que tout ça est bien trop profondément ancré en moi pour l'en extirper. C'est irraisonné, je sais. Mais n'empêche que je suis au bord de la route et que l'idée de traverser me tétanise. Malgré toute l'envie que j'ai de le faire.

J'ai pleinement conscience d'être à un moment charnière de ma façon de gérer ma vie. Trop au bord du pétage de plomb pour ça,  je crois. Poser une bombe au creux de mon oreille et attendre de voir le résultat. Les possiblités sont infinies. J'approche du mur, et je sais qu'à ses pieds, je volerai en éclat, et qu'il n'y aura personne d'autre que moi pour réassembler les morceaux de façon correcte et saine.


Ecrit par myna, à 20:24 dans la rubrique "Egotidien".

Ils ont dit :

  stupidchick
stupidchick
02-06-08
à 10:24

(si ça peut te consoler... tu n'es pas la seule)

je vis à peu près la même chose en ce moment.

afraid to cross the line? je ne sais de quelle route tu parles. j'espère que ce n'est pas la route de la perdition (dont on ne revient pas)

pensées