Le revers de la médaille
Au final, ça ne change pas tout, d'habiter Paris.
Ca n'empêche pas les engueulades et les moments de vide qu'elles me laissent souvent, à ne plus savoir mon nom, à ne plus savoir que j'existe.
Je m'étais leurrée en pensant que réduire la distance réduirait les conflits, penser que je pourrais me blottir contre toi en m'excusant encore de te faire du mal si involontairement. Mais non, il est tard, et tu n'habites pas seul, alors je ne peux pas sonner à ta porte comme une malade et me jeter dans tes bras et finir la nuit contre toi pour me rassurer de ne pas tout foutre en l'air.
Des maladresses, stupides.
Des trucs que je ne pourrais jamais éviter, faut croire, parce qu'on est pas contruit pareil.
Alors je vais juste continuer à me rouler en boule sous la couette quand je me sens tellement mal.
Et puis un jour viendra peut être où on aura la voix et pas le clavier pour s'expliquer.