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Eh merde.
J'avais écrit ça, il y a un mois et demi :
"Je ne crois plus aux promesses, tiré un trait sur les serments. L’appel
des corps est trop puissant pour ne pas en perdre la raison. Enivrez
moi, sans répit, par assaut, mais pitié ! Du léger, de la vie, de
l’envie, des folies ! Prenez moi, partout peut être même !
Sauf la tête, ça, je ne veux plus. "
Evidemment. Le seul garçon qui m'accroche est ultra prise de tête.
Je devrais laisser couler, m'en foutre, et passer à autre chose.
Mais non, je me bats. Comme une conne. Contre des moulins à vent.
Parce que j'ai pas envie de passer à côté de ça.
Y a eu trop de moment de magie à Paris pour que je refuse de voir la suite. Le film n'est pas terminé.
Evidemment, évidemment, la situation n'est pas simple, et je ne peux que le comprendre.
Quand ma conception des choses se heurte à celle des autres, je m'aperçois que je suis loin de la "normalité", et ça fait mal.
R. me fait tourner la tête. Clairement.
Et je ne sais plus comment lui dire pour qu'il me croit et me fasse confiance.
Et là
Il y a juste son silence et mon attente
Bordel.
Je crois que ça faisait une éternité que je n'avais pas eu peur qu'une relation se termine.
J'avais oublié que c'est inconfortable, cette boule au ventre.
Et merde.
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inconsciente
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"Il y a juste son silence et mon attente"
c'est exactement
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à 19:14