Ca fait comme un trou à l’intérieur. Une carcasse dévitalisée avec la tête qui cogne un peu fort et l’estomac qui se soulève d’angoisse à heures régulières. L’envie de vomir pour rappeler qu’il y a de l’énergie qui bout sous cette croûte d’ennui.

Je voudrais pouvoir dormir à poings fermés et ne me réveiller qu’une fois que les choses seront plus dynamiques. Ma léthargie m’épuise. Fuite dans le sommeil.

C’est dingue, ce retour de l’angoisse alors que je pensais que c’était terminé. Trop de temps pour laisser libre cours à mes pensées, je suppose, et comment peuvent-elles être optimistes quand ma première pensée le matin est de constater l’absence entre mes draps. Le vertige, au réveil.

Et l’envie de pleurer de me rendre compte qu’une fois de plus, c’est pas demain que j’aurais ton sourire en première image.

Journée improductive au possible, inutile, insensée. Je voudrais que des journées comme ça n’existent plus, pas de cette manière.

Merde. Ils se magnent à m’appeler l’assoc, pour me dire qu’ils me veulent dans leur boîte ?